CLARIKA. Claire Keszei dite Clarika, chanteuse française née le 3 février 1967 à Boulogne-Billancourt.
Clarika a sorti en mars 2019 son huitième album studio « À la lisière », réalisé par Florent Marchet et François Poggio (Athome/Sony Music)
Fille d’un poète et réfugié politique hongrois et d’une mère professeure de lettres à Annemasse au Collège Michel-Servet et auteure et comédienne, Clarika a passé une partie de son enfance en Haute-Savoie avant de s’installer en région parisienne.
En 1993, François Hadji-Lazaro produit son premier album, « J’attendrai pas cent ans », En 1998, elle reçoit notamment au festival des Francofolies de Montréal le prix Félix Leclerc du meilleur jeune auteur. En 2005, après avoir fait la première partie de Zazie dans la tournée Rodéo Tour de juin à septembre, ce qui lui permet de toucher le grand public, elle sort son CD « Joker. « Fin 2006, elle est une des treize invités de Michel Delpech dans son album de duos « Michel Delpech &. ». 28 novembre 2013 : elle fête ses 20 ans de carrière à Paris au Trianon.
En février 2016 sort son septième album » De quoi faire battre mon coeur » réalisé par Fred Pallem , avec les collaborations de Raoul Tellier, Matthieu Bogaerts, Alexis HK … En novembre 2017 sort son premier CD live » De quoi faire battre ton coeur » enregistrée lors de sa tournée 2016-2017.
« C’est à la frontière entre les ineffables vertiges de l’amour et les grandes bascules de l’existence que l’on retrouve Clarika. Pour son huitième album, « À la lisière », l’autrice et interprète française dessine en filigrane, avec finesse et causticité, le portrait éclaté d’une femme aux prises avec son époque.
Et Clarika s’est relevée des combats qui marquent une destinée, de la rupture amoureuse qui appelle à réinventer une vie. Voici donc qu’elle affronte le monde qui vient, conjuguant de front le sentiment prégnant de l’incertitude comme celui, tenace, de la combativité. « Même pas peur », premier single de l’album, assène ainsi cette rage de vivre et cette soif de continuer à danser même « au bord de l’abîme, en défiant la mort ».
Une lucidité qui ne se départit pas d’un certain humour. « Avant l’effort le réconfort » clame-t-elle dans « Tout tout de suite ». Bien souvent chez Clarika, l’appréhension des soubresauts de la vie rencontre un fulgurant désir de légèreté. La chanson « Venise », en duo avec Pierre Lapointe, raconte ainsi un voyage manqué dans la capitale de l’amour, cerné par le fantôme de Visconti et des maîtres du cinéma italien.
On croise aussi dans « À la lisière » un astronaute neurasthénique, une femme bousculant les codes du genre ou la dentellière de Vermeer rêvant à des nuits d’amour avec la Joconde, depuis son cadre du Louvre. Cette galerie de personnages, surprenants et fantasques, sont autant de chemins de traverse que Clarika utilise pour se dévoiler.
Un jeu sur l’intime et la pudeur qui prend tout son sens dans « Âme ma sœur âme », dialogue de la chanteuse avec les aspérités de sa vie intérieure, révélatrices de ses forces et de ses fragilités. Mais aussi un regard porté avec acuité sur la violence de l’époque, avec « Azur », écho au drame des migrations en Méditerranée.
Ces ballades entêtantes et ces mantras piquants ont été conçus en tandem avec le compositeur Florent Marchet (Bernard Lavilliers, Calogero, Frère Animal…). Une symbiose qui avait déjà fait mouche lors de l’album très remarqué de Clarika, « Moi en mieux », en 2008. À ce duo vient s’ajouter la touche singulière du guitariste et compositeur François Poggio (Etienne Daho, Lou Doillon, Pony Pony Run Run). Un véritable laboratoire d’expérimentations musicales qui mêle aux textes ciselées de la parolière des influences issues de l’électro-rock (MGMT, Charlotte Gainsbourg, Beck ou St Vincent) et des envolées symphoniques façon cinéma. On retrouve également, sur deux titres, le compositeur Jean-Jacques Nyssen.
Un ensemble de onze titres que la chanteuse a hâte de défendre sur scène, où la générosité de sa musique et sa vivacité d’interprète peuvent pleinement s’exprimer.
Avec « À la lisière », Clarika est donc là où ne l’attend pas, mutine et bravache face aux aléas du monde, déterminée à prendre la vie comme la mort à bras-le-corps, appelant à faire fi de la peur pour plonger dans l’inconnu. «
Présentation du label.
En tournée, le 24 juin 2019 à Sète, le 2 août à Amou (Landes).
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Le site: http://www.clarikaofficiel.com/
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– Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées?
– Clarika : sur ma tournée précédente, je reprenais » MY SWEET LORD » de G.Harrison dans une version énervée !
– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?
Je pense qu’il adore ça et qu’il est un grand fan de Heavy metal .
–Au paradis quelles musiques y entend-on ?
Des musiques pour s’enjailler, passer du bon temps. Des vieilles chansons de Communards, des musiques de films de Jacques Demy, de tubes de Madonna mais aussi des chansons qui font pleurer comme » la chanson de Paul « de Serge Reggiani » et aussi des trucs qui font réfléchir vu qu’ on a plus que ça à faire ( l’ intégrale de Léo Ferré ).
– Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent à la prière ?
Celles dont les voix me touchent quelle que soit la chanson… Springsteen, Agnès Obel, Jay Jay Johanson, Cat power, Daho, Annie Lennox, Jeff Buckley. Freddy Mercury.
– Que chantent les anges musiciens ?
« Thunder Road » de Bruce Springsteen.
–Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
La chanson que chantent les anges musiciens.
– Qu’aimeriez-vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?
T où ? (En texto .)
– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte?
J’ emmène Queen, Renaud, Reggiani, Madonna, Chopin, Springsteen, La Superbe de Benjamin Biolay, Toutes les musiques de film de Philippe Sarde et François de Roubaix, Le symphonique de Birkin,
– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?
« La bonne du curé » ( Charles Leveel / Antoine Montoya / Sil Alvarez)) interprétée par Annie Cordy! Enfant je faisais des chorégraphies dessus. J’adorais .
– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?
Chopin, Bach, Bowie, Renaud, Souchon, Ringer, Hagen, Gainsbourg, Bashung et tant d’autres..
– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?
La chanson d’ Hélène interprétée par Romy Schneider et Michel Piccoli (les choses de la vie)
– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?
Et si en plus y’a personne. Alain Souchon.
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