Rendez-vous avec Brunor (le nom d’artiste de Bruno Rabourdin). Voici quelques extraits de sa biographie officielle: guitariste, auteur, compositeur, interprète, Brunor est illustrateur indépendant depuis 1988. Il travaille pour la presse, l’édition et la communication.
Il a publié son premier dessin à l’âge de 15 ans et depuis, le « virus » ne l’a plus quitté… Il crée vers 20 ans le fanzine PLG avec Morin et Jamet, devenu, (grâce à ces derniers) une référence dans le monde de la Bd. Puis il participe à l’aventure Antirouille. Tout en publiant ainsi des dessins, il travaille comme journaliste rédactionnel au journal A l’écoute (OAA), puis entre à Tintin-Reporter comme responsable des pages BD, ce qui lui permet de donner leur première chance à des dessinateurs aujourd’hui confirmés. (Lewis Trondheim, Bruno Marchand, Mounier, Varanda…)… et de mettre en scène une aventure rare… (voir Tintin et Pink-Floyd). Il poursuivra cette recherche de nouveaux talents aux éditions Dargaud.
Puis il se consacre exclusivement à l’illustration, et il est le premier surpris d’arriver à nourrir sa tribu (sa famille) grâce à ses crayons, papiers et tubes de gouache… Dans la majorité de ses travaux de commande, on lui demande le plus souvent d’apporter de l’humour sur des sujets graves (Handicap international, ADFI contre les sectes). Handicap… Le guide de l’autonomie de Sylvie Baussier (de La Martinière Jeunesse), prix Handi-Livres 2055.
Depuis janvier 1999, il illustre dans cet esprit la rubrique Parents & Enfants qui parait chaque mercredi dans le quotidien La Croix, et revient ainsi à la BD, son premier bonheur… Histoires de famille (La Croix – Presses de la Renaissance). En 2006 il a reçu lors du 33ème festival de bande dessinée ,à Angoulême, une mention spéciale du jury oecuménique pour « le caractère novateur de son oeuvre de théologie en dessin ». Dernière parution en bande dessinée : L’univers imprévisible. (Cerf) 2007 et Les indices pensables (Sarment. Editions du Jubilé). Par ailleurs on lui doit un album de chansons « La poussière des années lumière », en association avec le groupe Ararat, basé en Charente, édité par le label ADF-Studio SM en 2010.
– Quelles sont les chansons récentes ou anciennes évoquant Dieu qui comptent pour vous?
Brunor: « Au coeur de l’arbre », chanté par Graeme Allwright sur des paroles du Père dominicain Maurice Cocagnac :
Au cœur de l’arbre il y a le fruit
Au cœur du fruit il y a la graine
Au cœur de la graine il y a la vie
Et la saison prochaine
Au cœur de l’homme il y a l’amour
Au cœur de l’amour il y a la peine
Au cœur des peines il y a le jour
Que le matin ramène
Au cœur de l’arbre il y a le bois
Au cœur du bois il y a la planche
Et de deux planches on fait la croix
Qui tient Dieu dans ses branches
Au cœur de l’ombre il y a la nuit
Au cœur des nuits c’est ton absence
Si je m’endors ta lampe luit
Tu es dans le silence….(*)
– Selon vous, Dieu aime-t-il les chansons ?
Oui, davantage que les cantiques.
– Au paradis quelles musiques y entend-t-on ?
« Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père », et de chacune émane un style différent… Du Baroque au folk, en passant par le Classique, les musiques traditionnelles, des orchestres symphoniques, de petites formation New Orleans… et bien sûr, Olivier Messiaen avec ses oiseaux, Pink-Floyd, Bach… des rencontres qui ressemblent un peu à de la world -music, On a le temps…
– Que chantent les anges musiciens ?
Ils font des reprises à la demande, de tout ce qui vient d’être décrit et improvisent également des choses à la manière d’Hildegarde von Bingen.
– Si la prière était une chanson laquelle choisiriez-vous ?
Quand une chanson est une prière, c’est « Par le petit garçon qui meurt près de sa mère… » Je choisis donc le « Je vous salue Marie » de Brassens sur le poème de Francis Jammes.
– Qu’aimeriez vous chanter à Dieu en le rencontrant ?
Ne me quitte pas.
– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les chansons qui sont vos préférées ?
Les chansons de Graeme Allwright, et celles de Léonard Cohen.
– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?
« Suzanne » de Leonard Cohen dans la version de Graeme Allwright.
– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?
Graeme Allwright, Leonard Cohen, Simon et Garfunkel, Louise Attaque.
– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une chanson, laquelle était-ce ?
« Lumière », de Graeme Alwright.
– Si Dieu était une chanson laquelle serait-ce ?
« Prendre un enfant par la main « (Yves Duteil)
Le site: http://www.brunor.fr/
Sur Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=ZC4Yp57me-A
Le Père Cocagnac sur le site des Dominicains: http://www.dominicains.fr/menu/nav_magazine/Audio/Parole-en-liberte/Frere-Maurice-Cocagnac
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