Epatante chronique de François Morel, sur France-Inter, le vendredi 21 mai dernier, sous le titre « Le petit curé », regard apaisé et juste sur un prêtre anonyme d’aujourd’hui. Dans La Croix (daté du 15 mai) le comédien et le chanteur (voir son album « Le soir des lions ») réputé discret sur lui-même se confiait à Jean-Yves Dana : « Je ne me prends pas pour un moraliste » précisait-il. Et pourtant, les traits de l’humoriste ne laissent jamais indifférents. Ils peuvent blesser, voilà que les siens ont touché, bien au-delà des cercles habituels. « J’ai de l’affection pour ceux qui croient pour le bien des autres » expliquait-il.
L’interprète nous parlait aussi de Georges Brassens qu’il apprécie, surtout lorsque la pensée de ce monument de la chanson « comprend l’humanité ».
Sur France-Inter, pour conclure son propos, François Morel, l’ami de Georges, a laissé tout naturellement le dernier mot à un de ses maîtres, avec la chanson « La messe au pendu ».
Et voilà que sur les tempos si reconnaissables de l’auteur des « Copains d’abord » et de tant de chefs-d’œuvres, on entendait ce cri du cœur : « Anticlérical fanatique, gros mangeurs d’ecclésiastiques, cet aveu me coûte beaucoup, mais ces hommes d’Eglise, hélas ! Ne sont pas tous des dégueulasses. Témoin le curé de chez nous ». La parole à tous les témoins.
Mon commentaire Merci Yann pour votre ouverture du coeur
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