L’annonce a été discrète. La première édition du prix Jean Debruyne a récompensé le 21 mars dernier un jeune auteur-compositeur, Julien Carton. Parrainé par Alexis Grüss le prix a été décerné au théâtre de Ménilmontant, à Paris, sous l’égide de l’association « En Blanc dans le texte ».
Le jury avait choisi la thématique du prix « La paix est un travail » dans l’œuvre de Jean Debruyne (1925-2006), prêtre de la Mission de France, passionné de mots à travers ouvrages, chansons et spectacles
( http://www.ebdt.fr qui retrace une vie bien remplie).
Une dizaine de candidats au prix Debruyne avait envoyé leurs partitions parmi lesquelles a été distinguée celle de Julien Carton. Originaire de Nancy, âgé de 24 ans, selon la présentation faite par les organisateurs, Julien Carton achève un doctorat en thermique du bâtiment à l’Université du Luxembourg. Il rêve de construire des habitats écologiques et sociaux. Responsable du Mouvement eucharistique des jeunes (Mej), il est aussi membre de divers groupes musicaux (Ephata et Incidence 5).
http://www.youtube.com/watch?v=IhpP7T1m5ks
Cette première édition invite à revisiter l’œuvre de Jean Debruyne qui cultivait un esprit de liberté, sans exclusives, dans l’esprit d’un temps ouvert sur la rencontre. Le label des Ateliers du Fresne (ADF musique) a édité en 2009 un double CD en hommage à celui qui oeuvra 40 ans dans la chanson, sur tous les tons. Placé sous la direction artistique de Gaëtan de Courrèges ( un ancien du groupe Crëche) cet hommage réunit les nombreux artistes qui ont chanté Debruyne, infatigable serviteur de la Parole et de son prochain. Où il est dit que « Mes chansons s’ennuyaient de vous.
Elles me chantaient vos visages.
Mes chansons vous cherchaient partout,
Et ce soir mes chansons, c’est vous ».
Ou encore
« L’espérance ne viendra jamais
Qu’aux yeux brûlés, aux jours perdus ;
L’espérance ne viendra jamais
Qu’à ceux qui ne l’attendaient plus.
Elle est finie la saison morte,
Rien ne sera plus comme avant.
Un soleil a poussé la porte :
Les autres en moi sont des vivants »
(sur une musique de Gaëtan de Courrèges)
Mon commentaire Merci Yann pour votre ouverture du coeur
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