Hannah FEATHERSTONE, chanteuse.
En concert au collège des Bernardins, à Paris, le 22 janvier 2019 à 20 heures
« HANNAH FEATHERSTONE EST UNE ARTISTE FRANCO-BRITANNIQUE. SA VOIX SE PROMÈNE. SON PIANO GROOVE. SA MUSIQUE TIRE TOUTE SON EFFICACITÉ DE LA POP, SES EXPLORATIONS VIENNENT DU JAZZ.
Née en Angleterre, éduquée principalement en France, elle n’a jamais su choisir entre ces deux pays et se situe à la jonction entre ces deux cultures. Issue d’une famille de musiciens, elle baigne dans la musique dès son plus jeune âge. Son éducation musicale commence par le piano classique, c’est donc sur cet instrument qu’elle fait ses premiers pas sur scène. Adolescente, elle se lance dans la composition et l’écriture. Choriste puis soliste dans des ensembles classiques, jazz, gospel, world et pop, Hannah se nourrit de nombreux styles qui enrichissent son univers musical. Elle fait alors de ses cordes vocales un instrument à part entière, jonglant avec les rythmes, les nuances et le sens des mots.
Habituée des grandes comme des petites salles, Hannah Featherstone fait de la scène son cocon. En première partie ou en tête d’affiche, elle s’est produite dans des salles telles que l’Olympia, la Boule Noire, le Zèbre de Belleville, la Bellevilloise, le FGO, le collège des Bernardins, la Basilique Pie X, le Edinburgh Fringe et le Bath International Music Festival. Soucieuse d’établir une proximité avec son public, elle propose, en parallèle, des Word of Mouth Concerts, live intimistes et conviviaux chez l’habitant.
« Le mot crée, le mot cantonne ! »
Son nouvel album, « WordBound » , explore le pouvoir tantôt créateur, tantôt réducteur de la parole. Par ses textes et sa musique, Hannah Featherstone tente de faire tomber le voile des mots et révéler ce qui se cache au-delà des apparences.
Sa collaboration avec le réalisateur français Estienne Rylle et le batteur David Allevard apporte à ses harmonies pop-jazz un décor électro subtil et percutant. Word Bound : un album authentique et désarmant ! »
(Sur le site de l’artiste)
la pianiste et chanteuse franco-britannique Hannah Featherstone, accompagnée de ses musiciens Estienne Rylle et David Allevard, présente « Worldbound« , son nouvel album sur le pouvoir tantôt créateur, tantôt réducteur de la parole. Cette amoureuse des mots tisse un univers subtil aux accents pop et jazz mêlant avec élégance rythmes, nuances et paroles. En concert au collège des Bernardins, à Paris, le 22 janvier 2019 à 20 heures.
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– Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées?
–Hannah FEATHERSTONE: deux morceaux pour chorale me viennent à l’esprit. J’ai moi-même eu l’occasion d’interpréter ces chants avec des ensembles vocaux et je me suis sentie transportée.
« O Sacrum Convivium » – Olivier Messiaen.
« Abide with me » – Arrangement pour Nathaniel Dett Chorale
– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?
Si on considère Dieu comme le premier des créateurs, cela me parait évident. Je pense aussi qu’il aime voir le cœur qui se cache derrière.
–Au paradis quelles musiques y entend-on ?
Un simple souffle peut-être. C’est de là que tout commence. J’aime l’idée de trouver de la beauté dans ce qui paraît anodin. Tous les crépitements que l’on n’entend même plus dans le quotidien sonneraient comme de la musique harmonieuse.
– Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent à la prière ?
Les musiques qui viennent me surprendre et faire écho à une émotion ou une pensée endormie. C’est peut-être pour ça que j’aime trouver des accords surprenants ou jouer avec les oppositions entre textes et musique. Ça bouscule, ça rafraichit !
– Que chantent les anges musiciens ?
Ils ajoutent de belles harmonies là où il faut, en soutien à nos voix.
–Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
« Beggar’s prayer » (la prière du mendicant) de Emiliana Torrini. C’est une chanson qui parle de la perte d’un être cher. L’honnêteté et la fragilité de la prière me touchent.
– Qu’aimeriez-vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?
« Coming home » de Lizz Wright. C’est tout simple mais c’est ultra efficace! J’ai eu la chance de l’entendre en concert avec encore plus d’impact !
– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte?
« To the bound » – Fiona Apple
Avishai Cohen – « Ani Aff »
Camille – « Tout dit »
Bobby McFerrin – « From me to you »
Bjork – « Vokuro »
Snarky Puppy – « Lingus »
« Dido’s lament » – Purcell
Jeff Buckley – » Grace »
My brightest diamond – Be brave
Noa – « Savior ».
– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?
J’ai été particulièrement marquée par le passage de Piers Faccini à l’église de Saint-Eustache à Paris qui chantait « Bring down the walls ». La puissance de cette phrase dans une église pour inviter le public à casser les murs de séparation en entonnant son refrain était impressionnante.
– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?
En grande partie les artistes cités précédemment : Fiona Apple, Camille, Jeff Buckley…
– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?
« Both sides now » de Joni Mitchell. J’ai rencontré une chanteuse, Ilse Bevelander, à la suite d’un de mes concerts en Hollande. Elle m’a spontanément proposé d’interpréter ce titre avec elle et le violoncelliste Torsten Harder le lendemain matin à une célébration. J’avais la soirée pour l’apprendre. J’ai autant été touchée par la musique, que par les paroles en suspens et l’interprétation presque parlée. La façon qu’a Joni Mitchell de conter le texte ouvre le champ de l’interprétation.
– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?
Je pense à un slam de Joel McKerrow « God rid me of God » : un appel à se détacher des préconçus qu’on aurait de Dieu et à se laisser surprendre par sa grandeur et sa proximité.
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