Frédéric BOBIN (Chanteur). Paroles et silences en quête d’authenticité.

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Frédéric BOBIN, chanteur, auteur, compositeur.

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Frédéric Bobin est distingué pour son récent album de 12 titres, « Les larmes d’or » (Inouies Distribution). Les chansons d’un alchimiste des émotions qui transforme les problèmes en de longs poèmes (Paroles d’une des chansons).  Et qui lance que « Tant qu’il y aura des hommes, on pourra espérer ».  Parce que l’artiste est là pour élever son public. Un cinquième album qui poursuit  » la quête d’espace et d’authenticité » de l’artiste (Voir le dossier paru dans le trimestriel « Hexagone », été 2018 (numéro 8). Comme un air de disque de l’année 2019 (Paru en 2018) pour bien des amateurs de chansons en recherche d’une écriture inspirée par une vision de son époque.

Frédéric Bobin naît en 1978 au Creusot (71) et grandit avec les chansons des Beatles, Brassens et Gainsbourg. Adolescent, il étudie la guitare classique pendant une dizaine d’années et commence à composer avec son frère Philippe.

Sa maîtrise de lettres modernes en poche (sur l’œuvre de Boris Vian), Frédéric s’installe à Lyon. Après deux albums à tirage confidentiel au début des années 2000, ses prestations scéniques partout en France lui valent quelques distinctions, notamment le Prix du jury et le Prix de la ville de Paris au Tremplin Georges Brassens.

De nombreuses dates s’ensuivent – dans une formule trio guitare/basse/batterie aux couleurs folk et rock – parmi lesquelles de belles premières parties : Yves Jamait, Allain Leprest, Benoît Dorémus, Carmen Maria Vega, Romain Didier, Da Silva, Amélie les Crayons,…

Fin 2007, Frédéric part deux mois au Sénégal pour la création d’un spectacle de danse contemporaine (The Scales of Memory) où il co-signe la musique avec le compositeur Laforest. Le spectacle tourne ensuite en Europe et aux USA.

En 2008, il sort l’album Singapour, remarqué par la radio et la presse écrite  (France Inter, France Culture, RFI, Radio Suisse Romande, Chorus, Francofans, Longueur d’Ondes…).

Bobin reçoit alors plusieurs récompenses, dont le Prix du Jury aux Rencontres Matthieu Côte 2009 (Sémaphore en Chanson) et le Prix du Jury aux Découvertes Voix de Fête 2010 à Genève.

En 2011, après une résidence au Théâtre de Villefranche dans le cadre du festival Nouvelles Voix, il est sélectionné par le Maillon Rhône-Alpes à Région en Scène. L’année suivante, il remporte le Grand Prix du Carrefour de la Chanson à Clermont et fait partie des Découvertes du festival Les Francos Gourmandes organisé par Les Francofolies de La Rochelle.

Fin 2012, quatre ans après Singapour, Frédéric enregistre Le Premier Homme, qui lui vaut l’été suivant le Premier Prix Marc Robine, événement parrainé par Michèle Bernard.

Durant la saison 2012/2013, Frédéric Bobin chante en première partie d’artistes prestigieux (Clarika, Alex Beaupain, Oldelaf, Alexis HK), se produit sur de grandes scènes (La Cigale, Le Transbordeur, Le Train-Théâtre, Le Sémaphore de Cébazat), et dans de nombreux festivals (Obercail, Les Chants de Mars, Faites de la Chanson) et mène quelques actions culturelles, comme le projet « Artistes en Collège » avec Agnès Bihl, en partenariat avec le Train-Théâtre.

En hiver 2014, Bobin part en tournée au Québec avec le spectacle Partie à Trois, créé avec Ludo Pin et Fabien Bœuf. A son retour, il poursuit sa tournée française, avec encore quelques belles rencontres artistiques (Kent, Loïc Lantoine, Aldebert…).

Aux côtés d’artistes comme Jean Guidoni, Anne Sylvestre, Le Cirque des Mirages et Gilbert Laffaille, Frédéric fait partie des 42 artistes du Marathon de la Chanson qui a lieu à l’Alhambra en novembre 2014.

En 2015/2016, tout en continuant à sillonner les routes de France et d’Europe (tournée en Lituanie, en Suisse, en Pologne…) en duo avec son complice Mikael Cointepas, Frédéric créé le spectacle « Envoyés Spécials chez Renaud ! » avec le chanteur François Gaillard et les comédiens Laurent Boissery et Pierre-Louis Lanier.

En 2017, Bobin monte une nouvelle formule duo avec Hélène Piris au violoncelle et se produit dans de beaux festivals (Le Goût des Mots, Barjac M’En Chante, Festival Jean Ferrat, Comme ça nous chante, Attention les Feuilles).

Lors de sa tournée d’automne/hiver 2017, Gauvain Sers inclut une chanson de Bobin à son répertoire (Singapour), et l’interprète en rappel aux côtés de Govrache.

Un nouvel album, Les Larmes d’Or, sort en février 2018, avec 12 nouvelles chansons, dont un duo avec Kent. L’album reçoit un très bel accueil dans les médias : sélectionné parmi les 8 indispensables de la rédaction du magazine Francofans et classé dans le Top des Radios Quota pendant plusieurs mois. Bobin pose également en couverture de la revue trimestrielle Hexagone aux côtés de Daphné.

(Sur le site de l’artiste).

Gauvain Sers a invité Frédéric Bobin sur 5 dates de sa tournée de printemps, dont la première partie à l’Olympia le 22 mars 2018. En concerts 2019

17/01  VALENCE (26)

18/01  BOURG-LES-VALENCE (26)

19/01  LIVRON (26)

20/01  SAILLANS (26) – Le Louis XI

25/01  LA CHAUX DU MILIEU (CH) – Le Moultipass

01/02  IGUERANDE (71) – Centre Culturel

02/02  BRIGNAIS (69) – Le Briscope

07/02  BOURG EN BRESSE (01) – MJC

08/02  LYON (69) – Salle Léo Ferré / MJC Vieux Lyon (+ Yves-Marie Bellot)

09/02  AUTUN (71) – Théâtre.

Les dates suivantes sur le site de l’artiste (Voir plus haut).

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– Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées ?

Frédéric BOBIN: A love supreme (John Coltrane) et Louis and the good book (Louis Armstrong).

– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?

Oui !

– Au paradis quelles musiques y entend-on ?

Des chansons de Jeff Buckley et Nick Drake.

– Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent à la prière ?

L’album de kora The Manda Variations (Toumani Diabaté).

– Que chantent les anges musiciens ?

Des lieder de Schubert.

– Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
 

Suzanne (Leonard Cohen)… ou Blackbird (The Beatles)

– Qu’aimeriez vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?

La chanson « parfaite » ou « idéale » après laquelle je cours depuis que je fais des chansons…

– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte ?

Simple twist of fate (Bob Dylan)
La folle complainte (Charles Trenet)
Un homme heureux (William Sheller)
Famous blue raincoat (Leonard Cohen)
Parc Montsouris (Jacques Higelin)
Impromptu n°3, op 90 D899 (Frantz Schubert)
Hurt (Johnny Cash)
La beauté d’Ava Gardner (Alain Souchon)
Malaxe (Alain Bashung)

Pale blue eyes (The Velvet Underground).

– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?

Le refrain de Que serais-je sans toi ? de Ferrat/Aragon :
Que serais-je sans toi
Qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi
Qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée
Au cadran de la montre
Que serais-je sans toi
Que ce balbutiement ?

– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?

Bob Dylan, Leonard Cohen, John Lennon, Paul McCartney, Georges Brassens, Serge Gainsbourg, Alain Souchon, Félix Leclerc, Guy Béart, Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara, Renaud, Bernard Lavilliers, Yves Duteil, CharlElie Couture, Alain Bashung.

– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?

Le voyage d’hiver (Schubert)
Moment parfait (Katerine)
Les souliers (Guy Béart)

– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?

Le silence.

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À propos de ce blog

  • Dans un pays où, dit-on, tout ou presque, finit en chansons, d’innombrables voix montent du chœur des humains jusqu’à Dieu. Au gré de voies parfois étonnantes. La chanson n’a pas seulement vocation au divertissement et aux standards formatés. Elle ouvre à bien plus grand qu’elle, évoquant les musiques du Paradis…

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À propos de l’auteur

  • Robert Migliorini, religieux assomptionniste, journaliste, a tenu au sein du service culture de La Croix la rubrique musiques actuelles, de 1999 à 2009, et a assuré durant dix ans, en alternance, la rubrique quotidienne Fidèle au poste.

    Musicien, il a contribué au numéro de juillet 2009 (223) de la revue trimestrielle Christus consacré à la question de la musique, « une voie spirituelle ? ».

    Prépare un essai consacré à la chanson religieuse. Membre du jury des premiers Angels Music Awards 2015.

    Le dimanche à 8h03 sur le réseau RCF (Radios chrétiennes francophones) il programme l’émission Un air qui me rappelle.

    Robert Migliorini est également chroniqueur musical pour le mensuel Panorama.

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