Vinz le Mariachi  (Vincent Rodriguez- Patiño). Des chants Maríachi, des musiques exotiques, de la Louange, du reggae. Une playlist métissée.

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L’invité du blog :  Vincent Rodriguez-Patino (Vinz le Mariach)i. Présent sur la scène chrétienne depuis 2014 en tant que batteur (Les Guetteurs, Grégory Turpin), Vinz Le Mariachi) a sorti deux albums solo et vient de publier « Le Nom du Père, récit métissé » (éditions Première Partie. 216 p., 15 €).

 

Vincent Rodriguez-Patino (Vinz le Mariachi sous son nom d’artiste) publie un témoignage personnel marqué par la quête de son père (Mexicain) et un parcours de vie initié dans le terreau de sa ville de Versailles où sa maman professeure de musique l’élève. Quêtes identitaire et spirituelle. « C’est en rencontrant son Père céleste qu’il a pu se réconcilier avec son père terrestre, retrouvé à l’âge adulte, et accorder un pardon libérateur » souligne la présentation. Né en 1980  a reçu une éducation musicale classique et fait connaître au public français les musiques mariachi (sombrero, costumes somptueux, petites guitares (vihuela et jarana).Il se voyait d’abord en auteur de Bande Dessinée. Finalement il opte pour la musique (batterie). Il participe à divers groupes de Chrétiens musiciens. Comme celui des Guetteurs depuis 2011. Il se présente comme Chrétien artiste. Car tout Chrétien est en mission. Il parlera de Dieu en musique.

C’est lors d’une session à Paray-le-Monial qu’il fait l’expérience « bouleversante » de la joie de Dieu. En 2016 lors d’un culte de louange à l’église de Paris-Bellevile il est rejoint en profondeur par un chant de Samuel Olivier (au sein de Collectif Cieux Ouverts), « L’Amour de notre Père ». « La musique ne guérit pas, écrit-il encore. Elle ne sauve pas. Non. Mais elle se faufile au plus profond du corps, s’infiltre près de l’âme, la secoue tel un archet en Sul Ponticello sur le violoncelle. ». L’appel à une vie nouvelle en conjuguant la consolation, un fort sentiment de filiation et un moyen de pardonner.

C’est son ami Grégory Turpin qui a produit son premier album solo « Xocolatli, Dieu et le chocolat » (Première Partie Music). Il vient de sortir « Resonare fibris «.

Le site: https://www.premierepartiemusic.com/spectacles/vinz/

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Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes,  évoquant Dieu, que vous avez entendues  et appréciées?

-Vincent Rodriguez-Patino (Vinz le Mariachi) : mes grands-parents (Fernand et Simone) ont créé en 1967 l’Ensemble Polyphonique de Versailles, je garde donc un souvenir ému des Ceremony of Carols de Benjamin Britten interprétés chaque Noël par ma famille, ainsi que du Requiem de Fauré.

Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?

Oui, puisqu’elle représente la relation qui nous lie à lui. Dieu, à l’origine du bon et du beau, à tout créé avec harmonie. La musique est la vibration par laquelle sa créature peut exprimer sa reconnaissance, depuis les anges à ses côtés jusqu’aux hommes qu’il aime.

Au paradis quelles musiques y entend-on ?

Selon les descriptions qu’en fait la Bible on y entend des chants de Gloire, seulement possibles dans la connaissance entière du Père Dieu Créateur. « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent ».

Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent  à la prière ?

L’unique pré-requis pour qu’une musique invite à la prière est que son interprète se tourne complètement vers Dieu dans une attitude de louange. Alors le climat d’adoration peut se transmettre.

Que chantent les anges  musiciens ?

Dieu seul le sait 😉

Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?

Si la prière ne devait être qu’un morceau, j’imaginerai le Alleluia chanté avant l’Évangile par tous les fidèles debout dans l’église.

Qu’aimeriez- vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?

Je me prépare ardemment à ce moment, voilà pourquoi je compose tous mes chants : afin de me retrouver un jour, face à Dieu, et les lui chanter dans toute sa gloire. Tout particulièrement les titres de mon dernier album : Dieu Puissant, je t’adore. Ou encore : J’avancerais vers l’autel du Seigneur.

Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte?

Dans ma discothèque on trouve beaucoup de musiques exotiques, d’Amérique latine, d’Afrique, des gigues irlandaises… j’aime beaucoup Guantanamera, ou des chants Maríachi Cielo Rojo, la bamba… et beaucop beaucoup de louange ! Le Collectif Cieux Ouverts, le groupe Impact, Grégory Turpin, le groupe Les Guetteurs, Souffle Nouveau, les Béatitudes…

Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?

Sans hésiter le refrain du chant de la communauté de l’’Emmanuel : Gloire à toi Esprit de Feu. Il me vient chaque fois que je désire prier.

Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?

J’aime la simplicité des compositeurs punk comme les Wampas qui parviennent à mettre de la poésie sous une apparente naïveté…

– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?

L’une des plus grandes émotions musicales et charismatique reste pour moi le chant L’Amour de notre Père, de Samuel Olivier. Il a su poser des mots sur ma blessure profonde et me conduire vers une prière de guérison, afin de me sentir pleinement Fils de Dieu, comme le désire Jésus pour chacun et chacune d’entre nous.  Cela a pu me préparer au sacrement de réconciliation et à mes rendez-vous avec un prêtre.

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À propos de ce blog

  • Dans un pays où, dit-on, tout ou presque, finit en chansons, d’innombrables voix montent du chœur des humains jusqu’à Dieu. Au gré de voies parfois étonnantes. La chanson n’a pas seulement vocation au divertissement et aux standards formatés. Elle ouvre à bien plus grand qu’elle, évoquant les musiques du Paradis…

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À propos de l’auteur

  • Robert Migliorini, religieux assomptionniste, journaliste, a tenu au sein du service culture de La Croix la rubrique musiques actuelles, de 1999 à 2009, et a assuré durant dix ans, en alternance, la rubrique quotidienne Fidèle au poste.

    Musicien, il a contribué au numéro de juillet 2009 (223) de la revue trimestrielle Christus consacré à la question de la musique, « une voie spirituelle ? ».

    Prépare un essai consacré à la chanson religieuse. Membre du jury des premiers Angels Music Awards 2015.

    Le dimanche à 8h03 sur le réseau RCF (Radios chrétiennes francophones) il programme l’émission Un air qui me rappelle.

    Robert Migliorini est également chroniqueur musical pour le mensuel Panorama.

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