Le quatuor Girard: Hugues, Agathe, Odon, Lucie Girard.
Le quatuor poursuit sa collaboration avec Martin Steffens, professeur de philosophe, conférencier et auteur de nombreux ouvrages dont celui qui a reçu le prix de littérature religieuse en 2016, « Rien que l’amour: repères pour le martyre qui vient » (Éditions Salvator). Ce jeudi 3 mai 2018 nouvelle étape sur les mystères du Rosaire autrement. Médiations de Martin Steffens à 20h30 à l’église saint Thomas d’Aquin ( 7ème arrondissement de Paris) pour les mystères lumineux (Oeuvres de Beethoven, Schubert, Tchaikovsky). Le quatuor et le philosophe se sont associés par ailleurs pour une interprétation inédite des « Sept dernières paroles du Christ en Croix », une des oeuvres célèbres de Joseph Haydn. Sous la forme d’un diptyque inédit composé par Alexandre Benéteau, en miroir de l’oeuvre de Haydn, et qui s’appelle « Les Sept paroles de la Vierge ». Le quatuor Girard et Martin Steffens se sont notamment produits au festival « Voix sacrées » de Metz, « Les Arts jaillissants » de Montsapey.
Le site: http://www.quatuorgirard.com/
Constitué au sein d’une grande fratrie, le Quatuor Girard est né d’une passion commune révélée par la pratique très précoce de la musique de chambre en famille.
Formé par le Quatuor Ysaÿe au Conservatoire Régional de Paris puis par Miguel da Silva à la HEM de Genève, le Quatuor Girard ne tarde pas à se faire remarquer au cours de grandes compétitions internationales. Lauréat du Concours de Genève en novembre 2011, le quatuor a remporté en 2010 le Prix Académie Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz, et devient en 2011 lauréat de la Fondation Banque Populaire et lauréat HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence.
Grâce au soutien de l’ECMA-European Chamber Music Academy, de l’Académie musicale de Villecroze, de l’Académie du festival d’Aix-en-Provence et de Proquartet, le quatuor a également été marqué par la rencontre de très grands quartettistes (Alban Berg, Arditti, Artemis, Artis, Keller, Lindsay, Talich…) ainsi que d’éminents artistes comme Alfred Brendel, Jean-François Heisser ou Jean-Guihen Queyras.
Invités de salles et de festivals prestigieux en France -Auditorium du Musée d’Orsay, Théâtre du Châtelet, La Folle Journée de Nantes, Soirées et Matinées musicales d’Arles, le festival de Deauville, Pablo Casals de Prades, Journées Ravel de Montfort l’Amaury… – le quatuor est également demandé à l’étranger notamment en Angleterre, en Autriche, en Italie, en Suisse, au Maroc et au Japon.
Le Quatuor Girard joue avec des musiciens de renom tels que Philippe Bernold, Maurice Bourgue, Miguel da Silva, Nicolas Dautricourt, Henri Demarquette, Yovan Markovitch, Jean-Claude Pennetier, Raphaël Pidoux, François Salque, Dame Felicity Lott…
Régulièrement sollicité par France Musique (dans les émissions d’Arièle Butaux, de Gaëlle le Gallic (génération jeunes interprètes) ou de Frédéric Lodéon) et par Radio Classique, il collabore également avec Jean-François Zygel.
Le Quatuor Girard poursuit cette année son intégrale des Quatuors de Beethoven programmée sur trois ans depuis 2015 à l’Auditorium de Caen.
Il associe ses activités concertistes à un effort constant de diffusion en direction de tous les publics. A ce titre, il a déjà noué des partenariats avec plusieurs écoles primaires et conservatoires, et touché plusieurs centaines d’enfants à travers la France. Il a été en résidence au théâtre de Coulommiers ainsi qu’au Vieux-Palais d’Espalion.
Le Quatuor Girard joue sur un quatuor d’instruments fabriqués entre 2014 et 2016 par le luthier parisien Charles Coquet.
Le Quatuor Girard a entamé dans la saison 2014-2015 une intégrale sur trois ans des quatuors de Beethoven à l’auditorium du CRR de Caen. Notre intégrale des quatuors de Beethoven programmée dans le très bel auditorium du conservatoire de Caen s’est achevée ce mardi 30 janvier 2018. Elle se sera déroulée en un peu moins de 3 ans (notre premier concert eut lieu le 12 mai 2015).
Le quatuor a déjà enregistré deux albums: le premier en 2012 pour le label Les Discophiles et le deuxième un coffret de musique de chambre d’Antoine Reicha (1440-1836) pour le label Alpha Classics/Outhere Music. Le prochain pour le label Paraty, « Le ciel étoilé »: BEETHOVEN, 8ème quatuor op. 59 n°2; HERSANT, Quatrième quatuor « The starry sky », premier enregistrement.
Le 24 avril 2018 sur France 3 la musique de Tedi Papavrami pour la série télévisée à succès « Capitaine Marleau » était interprétée par le quatuor.
(Présentation des artistes)
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-Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées ?
– Quatuor Girard (Hugues, Agathe, Odon, Lucie) : Le chant grégorien
Le chant de la liturgie orientale
Requiem de Mozart
L’Alléluia du Messie de Haendel
Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré
Mon Dieu par Edith Piaf
–Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?
« Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le Mont des Oliviers » (dans St Marc et St Matthieu)
Dieu en Personne a chanté !
Les apôtres ont accompagné la plus belle voix humaine jamais entendue au monde !! Comme ils devaient être bouleversés à l’écoute de cette voix aussi pure !
-Au Paradis, quelles musiques y entend-on ?
Puissions-nous ressembler à ces estropiés, ces aveugles ou ces boiteux que le Christ vient chercher pour participer au Repas du Royaume de Dieu. On connaîtra alors (enfin !) la musique du plus beau Mariage Royal comme personne n’a jamais su encore fêter.
Mais nous aurions un plaisir immense si nous y entendions un des airs de la Flûte Enchantée de Mozart, tous aussi plus beaux les uns que les autres !
-Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent à la prière ?
Voici un petit extrait de la Reine des Neiges, conte absolument merveilleux d’Andersen, assez mal connu malgré toutes ces petites Reines des Neiges qui envahissent aujourd’hui nos marchands.
La petite Gerda court à la recherche de son ami Kay qui a disparu. Après avoir donc parcouru le monde, pieds nus, la petite fille finit par retrouver Kay dans le château de la Reine des Neiges. Celui-ci a été pris aux mains de cette méchante reine et a reçu un éclat de verre dans le cœur et une poussière de verre dans l’œil.
« Alors elle vit Kay, elle le reconnut, elle lui sauta au cou, le tint serré contre elle et elle criait :
-Kay ! mon gentil Kay ! je te retrouve enfin.
Mais lui restait immobile, raide et froid. Alors Gerda pleura de chaudes larmes qui tombèrent sur la poitrine du petit garçon, pénétrèrent jusqu’à son cœur, firent fondre le bloc de glace, entraînant l’éclat de verre qui se trouvait là. Il la regarda, elle chantait le psaume :
Les roses poussent dans les vallées
Où l’Enfant-Jésus vient nous parler.
Alors Kay éclata en sanglots. Il pleura si fort que la poussière de glace coula hors de son œil. »
Des larmes de petite fille qui brisent un cœur de glace, voilà des musiques qui invitent à la prière !
-Que chantent les anges musiciens ?
Hosanna in Excelsis Deo !
-Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
L’Ave Verum de Mozart, quelle prière !
-Qu’aimeriez-vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?
En rencontrant Dieu, on ne chantera pas seul. On chantera avec lui, c’est certain ! Et pourquoi pas avec l’orchestre des anges ? Il suffira alors de se laisser porter !
-Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées ? Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte ?
Jamais de « classique » … !! Mais la musique de Haydn, Mozart, Beethoven, Schumann, Wagner, Fauré, oui, nous vivons tous les jours avec elle !
Toutes les musiques issues des peuples, portées par des génies et rendues aux peuples nous bouleversent ! Schubert en est le plus bel exemple car sa musique est totalement imprégnée de celle qu’il entendait dans les cabarets viennois ! Et Mozart, parfois mal compris de son temps, qui se faisait acclamer dans les salles les plus populaires de Prague ! Et dire qu’aujourd’hui nous qualifions cette musique d’élitiste… !
Dans ce désir d’une musique qui apaise les cœurs et unit les peuples, nous apprécions aussi beaucoup les musiques de film ou certains chants populaires encore connus de notre temps.
Toutes ces musiques sont nos préférées !
S’il fallait partir sur une île déserte, nous n’emporterions pas d’album car ils nous rappelleraient tous les jours notre solitude. La musique ne prend vie que s’il existe des musiciens vivants et un public qui les « regarde » jouer !
–Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?
L’hymne à la joie de Beethoven qui a baigné toute notre enfance !
-Quels sont les grands auteurs, compositeurs, ou interprètes qui comptent pour vous ?
Dieu nous en donne tant !
-La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?
A la veillée Pascale, en entendant l’Exultet !
-Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?
Ce serait un quatuor parfait, avec Dieu le Père au violoncelle, le Christ au centre du quatuor (2nd violon et alto, corps et sang du Christ) et le Saint-Esprit au 1er violon !
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A voir sur France 3: https://culturebox.francetvinfo.fr/opera-classique/musique-classique/cordes-les-exceptionnelles-rencontres-du-festival-de-musique-de-chambre-160409
A lire dans LA CROIX
Le Quatuor Girard agrandit la famille de Meslay
Xavier Renard, à Tours (Indre-et-Loire) , le 19/06/2016
Originaires d’Avignon, Lucie, Agathe, Odon et Hugues forment en famille le Quatuor Girard, fondé en 2010, et qui se produira le 25 juin à Meslay (Indre-et-Loire), accompagné du pianiste Jean-Claude Pennetier.
Après les Folles Journées de Nantes, le Quatuor Girard va découvrir la mythique grange de Meslay (Indre-et-Loire), pour les Fêtes musicales en Touraine créées il y a cinquante-deux ans par Sviatoslav Richter.
« Nous avons l’impression de rentrer dans la cour des grands, en nous inscrivant dans une histoire magnifique », confie Lucie Girard, la porte-parole improvisée de ce quatuor, fondé en 2010 par quatre frères et sœurs d’une famille de neuf enfants. Ils partageront la scène avec le pianiste Jean-Claude Pennetier, leur enseignant, figure tutélaire devenue complice, en jouant du Fauré.
La fascinante histoire de ces jeunes musiciens, âgés de 25 à 32 ans, commence à Avignon, terre natale de leur illustre grand-oncle, l’académicien René Girard. Contrairement au Quatuor Hagen – une autre formation familiale –, créé au début des années 1980, Lucie, Agathe, Hugues et Odon n’ont pas été initiés à la musique par leur père, médecin. Mais leurs parents les ont dirigés très jeunes vers leurs instruments.
Un langage commun et une homogénéité sonore
Jouer en famille était dans l’ordre des choses : « C’était notre vocation. Nous parlons un langage commun. Et, il y a peut-être moins de compétition entre nous que dans un quatuor “normal”. Personne ne cherche à attraper la lumière au détriment des autres. » Leurs premiers pas sont couronnés de succès (prix de l’académie Maurice-Ravel à Saint-Jean-de-Luz en 2010 puis l’année suivante premier prix du concours de Genève).
Formés par le Quatuor Ysaÿe au conservatoire régional de Paris, ils ont été repérés par Miguel da Silva, professeur d’alto à Genève. Ce dernier les encourage à tenter l’aventure en famille, impressionné par l’harmonie de ce quatuor fonctionnant « comme un instrument à 16 cordes ».
La recherche de l’homogénéité sonore est leur préoccupation de tous les instants. Depuis peu, ils jouent avec un quatuor d’instruments fabriqué par le jeune luthier parisien Charles Coquet : « Hugues est allé le voir en premier. Il y avait aussi un alto. Odon est aussitôt tombé sous le charme. Agathe lui a commandé un violon et moi, un violoncelle, sur lequel je joue depuis quelques semaines. C’est un beau symbole », dit Lucie.
Promis à une longue vie artistique commune, ils ne s’imaginent pas embrasser des carrières solo. Ils s’autorisent quelques rares échappées en dehors de leur quatuor avec l’orchestre symphonique Les Dissonances… Mais tous les quatre.
Xavier Renard, à Tours (Indre-et-Loire)
Martin Steffens: https://www.facebook.com/MartinSteffensOfficiel/
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