Jean-Yves FISCHBACH. Réalisateur de films.
Né en 1967 en Alsace, Jean-Yves Fischbach grandit dans un milieu oecuménique entre un père protestant et une mère catholique. Il perd la foi très jeune. Après des études de cinéma à Paris, il devient réalisateur de films institutionnels et publicitaires à Strasbourg.
À 27 ans, son métier lui permet de rencontrer le Christ. Il décide alors d’interrompre sa carrière pour étudier la théologie durant sept ans. Depuis, il réalise des films qui interrogent la foi chrétienne et travaille régulièrement pour le CFRT (Comité français de radio télévision) dans le magazine dominical « Le Jour du Seigneur ». Durant ce temps de l’Avent 2017 le magazine a diffusé le dimanche 10 décembre « Une voix dans le désert, l’église Saint-Louis de Tourcoing » et le dimanche 17 décembre, « La force d’être vulnérable ». Puis le 25 décembre le documentaire « Pape François, la rencontre avec le monde ».
A revoir sur le site de France 2: https://www.france.tv/documentaires/societe/358741-francois-la-rencontre-avec-le-monde.html
Sur le site du Jour du Seigneur: https://videotheque.cfrt.tv/video/force-detre-vulnerable/
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–Jean-Yves Fischbach: Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées?
-La chaconne de J.S.Bach.
– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?
Comment n’aimerait-Il pas ce qu’Il a crée ?
–Au paradis quelles musiques y entend-on ?
Une musique divine.
– Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent à la prière ?
J.S. Bach, chants grégoriens, chants orthodoxes.
– Que chantent les anges musiciens ?
La Gloire de Dieu dans des variations infinies de mélodies et des langages.
–Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
La passion selon Saint-Jean de J.S. Bach.
– Qu’aimeriez vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?
Un silence d’Amour.
– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte?
Passion St Jean et Mathieu de J.S. Bach
Appassionata de Beethoven
La bicyclette de Yves Montand
Là-bas de Jean-Jacques Goldman
Mathilde de Jacques Brel
Ne me quitte pas de Jacques Brel
Enjoy the silence de Depeche Mode
Alleluia de Leonard Cohen
Balades irlandaises.
– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ? Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?
Bach
Beethoven
Camille Saint-Saens
Jacques Brel
Édith Piaf
Bruce Springsteen.
– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?
« La bicyclette » chantée par le chanteur de Pow Wow dans une église.
– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?
Seul Dieu le sait …
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Les autres films récents de Jean-Yves Fischbach.
Léon Bloy, le pèlerin de l’absolu.
https://www.youtube.com/watch?v=lRsvCiXWKP4&feature=youtu.be
Les ruchers Saint-Joseph, un conte familial
https://www.youtube.com/watch?v=CnDXrZWLDjA&feature=youtu.be
Jacques Maritain, le philosophe amoureux
https://www.youtube.com/watch?v=NeALqaK3tCU&feature=youtu.be
A lire dans LA CROIX.
C’est dans ce cadre qu’il a organisé, à partir du week-end dernier, le premier « Festival chrétien de cinéma » en Alsace, dans deux petites villes ayant une tradition cinéphile, Cernay pour le Haut-Rhin et Erstein pour le Bas-Rhin, et avec pour thème « Violences du monde, espérance de l’homme ». Jeudi soir, le film L’Enfant, des frères Dardenne, était projeté puis analysé. Vendredi soir, une psychanalyste, un instituteur et un théologien ont débattu sur l’image, son impact et sa violence. Samedi soir étaient mis en compétition plusieurs courts métrages de réalisateurs alsaciens sur le thème de la violence. « C’est un festival chrétien de cinéma, et non un festival de cinéma chrétien », précise Jean-Yves Fischbach. En effet, ni les films ni les intervenants n’ont été sélectionnés pour leur appartenance confessionnelle, mais ils proposent un regard chrétien sur la violence. « À la fin du film, il y a un rachat. L’Enfant aborde la rédemption », rappelle-t-il.
« L’Église doit s’intéresser au monde des images, avoir un regard critique, jouer un rôle d’éducation. Le cinéma porte une affectivité forte, mais nous sommes des êtres spirituels, et si l’on reste uniquement dans l’ordre de l’émotion, on est amputés de notre humanité », estime encore le réalisateur. Après avoir réalisé un court métrage de fiction sur la vie spirituelle, La Saveur de l’eau, il achève actuellement un documentaire de cinquante-deux minutes sur le philosophe Jacques Maritain, qui sera projeté le 15 novembre à Strasbourg, puis diffusé en 2007 sur KTO.
DESCAMPS Elise.
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