P. Michel Quesnel. Prêtre, Oratorien français, docteur en théologie, bibliste et exégète. Auteur à ses heures de chansons (Voir ci-dessous) inscrites à la SACEM.

Michel Quesnel est un prêtre oratorien français spécialiste d’études bibliques a mené une carrière partagée entre l’université, professeur et ensuite recteur de l’institut catholique de Paris puis de Lyon et la recherche sur les sources et l’exégèse des textes bibliques.

Michel Quesnel est né à Paris en 1942. Élève en classe préparatoire scientifique, à la veille de présenter le concours de l’École centrale, il entre au noviciat de l’Oratoire en 1961. Il est ordonné prêtre en 1969 à l’issue de ses études au séminaire oratorien de Montsoult (Val d’Oise)  et à la faculté de théologie catholique de Strasbourg et part alors à Rome préparer une licence d’écriture sainte à l’institut biblique pontifical. Pendant ces années, il fut également chapelain de l’église nationale Saint-Louis-des-Français.
Après quelques années comme vicaire dans une paroisse parisienne, repris par sa passion pour les textes bibliques, il part étudier à l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. A son retour, il commence une carrière d’enseignant à l’institut catholique de Paris, tout en préparant sa thèse, publiée en 1985 sous le titre « Baptisés dans l’Esprit, Baptême et Esprit Saint dans les Actes des Apôtres ». Vice- recteur de l’institut catholique, il en dirige le département de la recherche jusqu’à sa nomination en 2003 comme recteur de l’Université catholique de Lyon qui connut grâce à lui un grand essor. Il y a exercé deux mandats. Il négocia notamment avec l’État la reconnaissance des diplômes des établissements supérieurs privés sous contrat. C’est aussi sous son rectorat que l’Université catholique se vit attribuer une chaire UNESCO en 2007.

Il a joint cette activité universitaire à des responsabilités au sein de la congrégation de l’Oratoire et l’écriture de nombreux ouvrages dont l’Histoire des Évangiles, paru en 2009, est l’un des plus emblématiques. Parmi les autres ouvrages: « La sagesse Chrétienne, un art de vivre », aux éditions DDB (Prix 2006 de littérature religieuse) et « Jésus-Christ, l’Homme et le fils de Dieu », aux éditions Flammarion (2004). Il a également co-dirigé « La Bible et sa culture », aux éditions DDB. Depuis septembre 2011, Michel Quesnel est retraité des Universités catholiques. Il poursuit son travail intellectuel tout en exerçant la charge de chapelain au sanctuaire Saint-Bonaventure, à Lyon.

A signaler pour ce début de 2019: en librairie un nouvel ouvrage : Ce que dit la Bible sur… la souffrance (Nouvelle Cité); mardi 26 mars, 20h30, au Grand Temple de Lyon, conférence : La 1^ère aux Corinthiens, Une lecture rhétorique de saint Paul; jeudi 9 mai au Jeudi 13 juin, 14h30 et 20h, à l’église Saint-Bonaventure de Lyon : cycle de cinq conférences : Saint Paul face à une Eglise qu’il a fondée : Corinthe; du lundi 14 octobre au Lundi 21 octobre, à Saint-Jacut-de-la-Mer (22) : retraite prêchée : Étre apôtre à la manière de saint Paul.

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– Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes,  évoquant Dieu que vous avez entendues  et appréciées?

-P.Michel Quesnel:  La dernière sonate pour piano de Schubert (Deutsch 960).

– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?

Oui.

– Au paradis quelles musiques y entend-on ?

Celles que l’on préfère.

– Quelles sont les musiques qui, selon vous, invitent  à la prière ?

Pour la prière personnelle, plutôt des musiques lentes, recueillies, qui ne rompent pas le silence de façon trop brutale. Pour la prière communautaire,  toute musique à condition qu’elle soit belle ; je me retrouve aussi bien dans le Requiem de Berlioz ou de Mozart que dans le 4^ème mouvement de la 9^ème symphonie de Beethoven.

– Que chantent les anges  musiciens ?

La louange de Dieu et la réussite de la création.

–Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?

L’Adagio d’Albinoni.

– Qu’aimeriez vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?

Une chanson que j’ai composée qui s’appelle « Prière du soir ».

– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons  à emporter sur une île déserte?

La dernière sonate pour piano de Schubert. 2/ Harold en Italie, de Berlioz. 3/ Mistral gagnant, de Renaud. 4/ Ne me quitte pas, de Jacques Brel. 5/ Orly, de Jacques Brel. 6/ Les Préludes, de Liszt. 7/ La flûte enchantée, de Mozart. 8/ La sonate au clair de Lune, de Beethoven. 9/ Le livre du serviteur, de Claude Ballif. 10/ Le Miserere d’Allegri (pas d’ordre de préférence entre ces dix œuvres)

– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?

Un refrain de Taizé : Un mandamiento nuevo…

– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?

Mozart, Berlioz, Jacques Brel, David Oistrakh (violoncelle), Alfred Brendel (piano), Simon et Garfunkel. Peut-être pour les grands interprètes actuels,  au piano, le Russe Nikolaï Luganski. Et pour les instruments à archet, j’hésite.

– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?

La dernière sonate pour piano de Schubert (voir la première question)

– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?

Sound of Silence (Simon et Garfunkel).
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