Venez découvrir le nouvel album de Grégory Turpin dans le cadre exceptionnel de la Tour Eiffel le samedi 18 janvier.
Il se produira en exclusivité le temps de 2 concerts, un moment à part, pour célébrer Dieu au sommet de la capitale et de prier pour Paris. Lors de ces deux spectacles, Grégory sera accompagné́ sur scène par plusieurs invités surprises comme Natasha St-Pier et Ziza Fernandes. Une occasion rêvée d’entendre la louange s’élever en plein coeur de la capitale, dans un lieu aussi mythique qu’empli de magie.
Les places sont limitées, mais encore disponibles pour les 2 séances de 17h30 et 20h30. Nous vous conseillons de réserver dès maintenant vos billets pour être sûr de ne pas manquer cet événement unique.
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Bruno BOUVET a présenté (dans le numéro de LA CROIX du 24 avril 2013) les circonstances de la sortie du disque Thérèse, vivre d’amour (TF 1 Musique), fruit d’une collaboration d’un groupe d’artistes et diverses personnalités (*), le tout mis en musique par le chanteur compositeur Grégoire (Grégoire Boissenot). Parmi les artistes associés, et par ailleurs co-initiateur du projet, Grégory Turpin se présente volontiers comme un chanteur inspiré par son engagement spirituel de Chrétien. A 32 ans il affiche une carrière artistique où sa conversion et le passage par la communauté des religieux Carmes déchaux à Montpellier a été significative. Son premier album date de 2007 « Testament », suivi par « Attache-moi » en 2009. Il est revenu sur son parcours dans un livre « Clair Obscur, itinéraire d’un artiste en quête d’absolu »(aux éditions Première Partie ») où il explique ce qu’a été ce qu’il appelle » sa seconde conversion. » et le passage par des moments plus difficiles. Il a témoigné à l’occasion à ce sujet, notamment sur France 2.
Grégory Turpin avait mis lui-même en musique les poèmes de Thérèse de Lisieux en 2005. Je cite l’article de Bruno Bouvet: » Grégory Turpin est sollicité par un ami producteur, Roberto Ciurleo, ancien directeur des programmes de NRJ, en mars 2012, pour participer à un projet original. Il apprend ainsi que Grégoire, l’interprète à succès de Toi + moi travaille à l’adaptation musicale des textes de la jeune carmélite normande, née Thérèse Martin, qui fut proclamée docteur de l’Église en 1997. (La Sainte qui a écrit qu’elle passerait « son ciel à faire du bien ».) Les nécessités commerciales agrègent à l’aventure une chanteuse à très forte notoriété, en la personne de la Canadienne Natasha St-Pier. Celle-ci accepte, avant d’être rejointe par plusieurs artistes, comme Anggun, Sonia Lacen, Elisa Tovati, le groupe Les Stentors. Grégory Turpin, pour sa part, interprète deux titres, avec Natasha St-Pier d’une part (« Ma seule paix ») et Les petits Chanteurs à la croix de bois d’autre part (« A mes petits frères »). Michael Lonsdale et Mgr Jean-Michel Di FalcoLéandri, évêque de Gap et instigateur du trio des « Prêtres », apportent aussi leur concours et leur popularité pour la lecture de prières. Le résultat ne manque pas d’étonner: des mélodies fluides adaptées à des textes connus de tous les fervents de la petite Thérèse. »
Lors de la soirée de lancement du disque dans la chapelle des Orphelins d’Auteuil à Paris les artistes issus des trois monothéismes ont confié avoir été touchés par le message de Sainte Thérèse. Certains ont fait le voyage jusqu’à Lisieux.
Grégory Turpin conclut l’article en invitant les fidèles de la petite Thérèse à penser en l’écoutant au grand public souvent peu au fait de l’oeuvre de Sainte Thérèse de Lisieux: « Le but est de faire passer le message », souligne-t-il, en insistant sur la « démarche très sincère de Grégoire, qui s’est vraiment battu pour faire aboutir le projet » . Le chanteur, qui ne fait pas mystère de sa foi en privé, refuse de s’exprimer dans les médias. Pour laisser toute la place à celle qui voulait « faire de manière extraordinaire des choses ordinaires ».
– Grégroy TURPIN: ma conversion quand j’avais quinze ans s’est faite en musique. Un prêtre que je connaissais m’avait demandé de venir participer à l’animation musicale d’une célébration autour des reliques de Sainte Thérèse de Lisieux. J’avais été bouleversé par la ferveur autour de moi. Juste après il y avait un concert du religieux carme Pierre Eliane, j’entendais les poèmes de Thérèse pour la première fois et la musique me les rendait accessible. C’est grâce à Pierre Eliane que je me suis dit : « moi aussi, j’ai envie de prier ».
Le théâtre parisien met chaque soir en scène l’Histoire d’une âme, une adaptation signée Michel Pascal, attirant un public diversifié.
Eva Hernandez, qui incarne la sainte de Lisieux, vit à cette occasion un « retour de foi ».Les spectateurs prennent place sur fond de chants grégoriens contemporains d’Alan David-Nihil. Puis, silence, lumière, sourire. Dès le lever de rideau, le public des Mathurins est saisi par l’irrépressible joie qui irradie d’Eva Hernandez.
La jeune comédienne incarne chaque soir, à 19 heures, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, seule sur les planches. Une petite scène dans une petite salle pour la « petite Thérèse ». Une intimité propice pour goûter un texte profond et teinté d’humour et entrer en relation avec celle qui, d’entrée en jeu, déclare au public d’une voix douce et claire : « Je vous attendais. »
La curiosité que suscite ce monologue à l’affiche depuis mai, dans un théâtre d’ordinaire dédié au divertissement, montre que l’ Histoire d’une âme de Michel Pascal répond à une attente. La salle est remplie à 70 % à chaque représentation. Et sa programmation devrait jouer les prolongations.
Une pièce qui touche « au-delà des croyants »
« C’est une pièce qui marche bien, pourtant atypique, à contre-pied de notre société et qui touche au-delà des croyants », apprécie Stéphane Engelberg, directeur des Mathurins.
À la Gaîté Montparnasse, qu’il gère aussi, il avait déjà donné Bonté divine, dialogue inattendu entre un prêtre, un rabbin, un imam et un bonze. Dans le cas de Thérèse, cet « athée » déclare avoir été bouleversé par le ressenti des spectateurs en allant découvrir l’œuvre : « Après la pièce, les gens approchent l’actrice avec distance et douceur, comme si elle était elle-même la sainte. »
« On n’assiste pas à une pièce, on partage une expérience de vie intérieure », poursuit le metteur en scène, Michel Pascal, selon qui théâtre et théologie, par leur étymologie commune, sont appelés à faire bon ménage. Ce « spectacle antistress » avec lequel « se poser en rentrant du travail » et ressortir « en paix » s’en veut la démonstration.
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« C’est plus qu’une représentation », confirme Jean, Parisien venu en couple ce soir-là avec un ami prêtre africain de passage, tous éblouis par le « jeu subtil et extraordinaire » de l’actrice. « Le théâtre a du courage d’accueillir cette pièce », ajoute son épouse, Christine, qui juge « très réconfortant » d’oser un tel « pari ». À l’instar de l’inattendu succès au cinéma rencontré en 1986 par le Thérèse d’Alain Cavalier, primé à Cannes.
Le pari est au départ celui de la maison de production, Bonne Pioche, qui n’a pas hésité à acheter la une de L’Officiel des spectacles et des emplacements sur des colonnes Morris pour médiatiser l’œuvre.
« Le personnage dégage une force de vie qui dépasse les seuls croyants », assure l’un des producteurs associés, Yves Darondeau, tôt persuadé de jouer la pièce « hors des églises » pour élargir son public.
De fait, après une première, le 6 septembre dernier, devant les carmélites de Montmartre, Histoire d’une âme a d’abord tourné dans les grandes églises parisiennes. Mais aussi dans plusieurs hôpitaux publics de la capitale (AP-HP) et à la prison de la Santé, sans soulever de polémique sur la laïcité.
« Une force qui me dépasse »
Après son passage par la rue des Mathurins, la pièce sera donnée à Avignon et poursuivra, après une traduction en anglais et en espagnol, une tournée internationale. À ce stade, un total de 300 représentations programmées.
Une gageure pour Eva Hernandez, qui se prépare avant chaque représentation par une heure d’étirements. Et une expérience spirituelle pour cette lauréate du Conservatoire national supérieur d’art dramatique qui avait joué avant une pièce du très athée Brecht. Elle ne connaissait rien de sainte Thérèse. Mais ce qu’elle a pris au départ pour un nouveau défi théâtral s’est révélé être un « retour de foi » pour elle, qui fut baptisée à 13 ans et en était restée là depuis.
« Quand je joue, je ne pense pas, je me laisse traverser par une puissance, une force qui me dépasse », témoigne-t-elle aujourd’hui. En défaisant son vêtement de carmélite à la fin de la pièce pour saluer le public, elle continue de rayonner du même sourire de celle qu’elle incarne.
Le texte de la pièce a été édité par Magnificat, avec une préface de F. Jean-Paul Aka-Brou des Fraternités monastiques de Jérusalem, Histoire d’une âme , 87 p., 9,90 €.
SÉBASTIEN MAILLARD
Sur le site de KTO: http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/les_plus_vues/theatre-histoire-d-une-ame,-sainte-therese-de-lisieux/00058379
Le site des archives du carmel de Lisieux: http://www.archives-carmel-lisieux.fr
En concert le 10 juin à 20 heures au Collège des Bernardins, à Paris: http://www.collegedesbernardins.fr/index.php/art/after-co/concert-gregory-turpin.html
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