C’est un grand plaisir pour ce modeste blog d’accueillir l’incontournable Jo Akepsimas. Depuis plus de quarante ans ce compositeur influent et inspiré joue sa partition originale. Défiant les modes, traversant les tempêtes et les petits agacements. Nombreux sont ceux qui ont été marqués par ses mélodies et le choix de ses auteurs.
Son premier disque, un événement à l’époque, sort en 1968 (« Peuples battez des mains »), ouverture d’une longue liste de compositions et d’enregistrements (plus de quarante à ce jour pour les labels SM/ ADF et Bayard). C’est dire l’empreinte que d’ores et déjà ce créateur, venu de Grèce jusqu’en France en 1958, imprime dans le paysage musical. En divers domaines, dont celui du répertoire liturgique, de la chanson chrétienne et de la chanson catéchétique. Ce samedi, 20 octobre 2012, dans le cadre de la fête organisée pour les 20 ans de l’Association des Auteurs et Compositeurs de Chants Religieux (ACCREL), Jo Akepsimas partage, dans l’église parisienne Saint-Roch, son regard et son expérience sur la place du chant dans la liturgie et dans la vie de l’Eglise catholique. Des origines à aujourd’hui.
Au fil des années, Jo Akepsimas s’est inscrit dans un sillon tracé depuis ses 28 ans. Comme il l’explique récemment à Véronique Alzieu dans la revue « Signes musiques » (Bayard) il a choisi musicalement la voie de l’inculturation : « Avec mon tempérament, mes goûts musicaux, mon amours pour des styles variés : Jean-Sébastien Bach, jazz, rock et chanson. J’ai donc cherché un langage musical métissé, multiculturel, à l’image de la culture actuelle et qui peut rejoindre les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Mais j’ai toujours gardé le souci de rester connecté avec l’action liturgique ». Dans un long entretien accordé à la revue La Cambuse Jo Akepsimas confirmait cette orientation: « Je persiste à penser qu’en vertu de ce que nous appelons l’Incarnation et l’inculturation, il n’y a pas de langage musical à exclure de la Liturgie, à condition que d’une part la musique respecte le « cahier des charges » de la Liturgie, et que d’autre part la musique mise en oeuvre soit correctement écrite et interprétée. En tenant compte également des assemblées ».
A 72 ans, il vient, avec un de ses paroliers familiers Claude Bernard, d’être distingué, parmi 30 autres propositions, pour le chant « Bienheureux qui te reçoit » (inspiré des Béatitudes) et créé lors de la grande fête diocésaine le 14 octobre à Lyon.
Le chant liturgique, la Bible, la Théologie ne sont pas les seules passions de cet ancien prof de littérature classique. A son actif, il faut ajouter la chanson pour tous publics. En solo, en groupe et comme arrangeur pour d’autres artistes.
Dans ce parcours, trop brièvement évoqué, il faut mentionner sa participation au groupe Crëche. A l’été 1969, Jo Akepsimas, Gaëtan de Courrèges, Bernard Haillant, Jean Humenry et Mannick étaient engagés pour une tournée commune sur la Côte d’Azur. Ils décident alors d’unir leurs voix et leurs talents de multi-instrumentistes. Chaque artiste apportera sa touche pour aboutir à un spectacle plutôt réjouissant. Le groupe Crëche était né. Jo Akepsimas part en 1973 pour d’autres aventures.
Pendant sept ans, en France et à l’étranger, Crëche sera sur les routes et les scènes (Avec notamment un Olympia de Maxime Le Forestier). Le quintet dans cette première version sera invité sur le plateau du Grand-Échiquier, l’émission télé vedette de Jacques Chancel et enregistrera 3 albums studio. Une vingtaine d’années plus tard, quelques Crëche se retrouveront pour un nouvel album « En paraboles ».
Jo Akepsimas s’est encore engagé durablement dans le répertoire de la chanson pour les jeunes publics. Un public réputé difficile à séduire. Avec Mannick (Marie-Annick Rétif) il est crédité de près de 500 chansons dans ce registre. On lui doit aussi des musiques pour la série télévisée pour enfants diffusée à partir de 1982 sur France 2 (Récré A 2) « Télétactica », pionnière des émissions interactives.
Dans l’article de la Croix cité ci-dessous Céline Hoyeau parle d’un « réformateur apaisé », qui ne renonce pas, pour autant, à son franc-parler.
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– Quelles sont les musiques, anciennes ou récentes, évoquant Dieu que vous avez entendues et appréciées?
Jo Akepsimas: Il n’y a pas que les musiques dites « religieuses » ou « sacrées » pour évoquer Dieu ! A chacun ses évocations ! Le chant grégorien m’a nourri pendant des années. Je l’ai étudié et même dirigé un chœur de chant grégorien. La musique de Bach m’émeut profondément tant par sa rigoureuse construction (un vrai temple grec de style dorique) que par le foisonnement de son inventivité lyrique et luxuriante. Dans la musique dite « classique » il y a tellement d’œuvres et de compositeurs qui m’ont marqué, que j’aurais du mal à les citer tous. Duruflé, Messiaën, Arvo Pärt, Fauré…
Les negros spirituals et les gospels, dans leur simplicité parfois naïve (musicalement) disent quelque chose de la « nostalgie » de la terre Promise, qui me touche. Aux larmes.
Les Psaumes du Père Gelineau (un de mes maîtres) sont gravés dans ma mémoire. Grâce à ses mélodies j’ai appris par cœur une trentaine de psaumes !
– Selon vous, Dieu aime-t-il la musique ?
Et si c’était plutôt la musique qui aime Dieu ! Elle essaie de balbutier quelque chose de son ineffable mystère…comme tous les arts, d’ailleurs.
– Au paradis quelles musiques y entend-on ?
Luther, avec les philosophes de l’antiquité (Pythagore, Platon, Cicéron etc), aurait répondu : « la musica caelestis » ! Quant à moi, n’ayant jusqu’à présent aucune information à ce sujet…je passe mon tour et donne ma langue au chat.
– Que chantent les anges musiciens ?
Des mélodies venues d’ailleurs, avec des instruments virtuels qui varient à l’infini. Je suppose. Tout cela est, bien entendu, sujet à caution. Je vous promets des précisions musicologiques bien documentées, dès que possible…
– Si la prière était une chanson, une musique, laquelle choisiriez-vous ?
Aucune. Le silence.
– Qu’aimeriez vous « chanter » à Dieu en le rencontrant ?
J’aurais voulu composer sur le champ une musique pour lui chanter « C’est donc TOI ! ». Mais, je pense que l’émotion sera si forte, que je ne pourrai articuler un seul mot. Je resterai sans voix. J’aurais besoin de le contempler pendant quelques siècles, en silence. Puis, (s’il y a encore un avant et après !), je prendrai des cours de chant céleste, pour être « à la hauteur » ! J’ai déjà l’adresse d’un prof génial.
– Quelles sont dans votre discothèque personnelle les musiques, les chansons qui sont vos préférées. Les dix musiques et chansons à emporter sur une île déserte?
Question torture ! Bach, Rachmaninof, Arvo Pärt, John Rutter, Fauré, Oscar Peterson, Paul Simon, Pat Metheny, Brel, Nougaro, Take 6, Sting, Ray Charles…
– Quel est le refrain qui vous a le plus marqué ?
« Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer » du Père Joseph Gelineau.
– Quels sont les grands auteurs, compositeurs ou interprètes qui comptent pour vous ?
Il me faudrait un livre pour tous les citer ! Je note pêle-mêle :
Sophocle, Eschyle, Platon, Hésiode, Homère, Virgile, Plaute, Jean-Pierre Vernant, Camus, Freud, Winnicott, le Cardinal Martini, la Bible, Kazantzaki, Etty Hillesum…
Bach, Bach encore et encore, Poulenc, Duruflé, Schumann, Debussy, Ravel, Arvo Pärt, Prokofiev, Rachmaninof, Holst, Fauré, Bartok, Respighi, John Rutter, Skalkotas, Stravinski, Dutilleux, Gershwin, Haendel, Mozart, Schubert, Schumann ….
Le blues, encore et encore…Count Basie, Duke Ellington, Modern Jazz Quartet, Michel Legrand, Pat Metheny, Take 6, Ray Charles, Diana Krall, Jamie Cullum, Sting, Peter Gabriel, Elton John, Paul Simon, Metallica….
Brel, Mannick, Brassens, Nougaro,
– La dernière fois où vous avez été ému en écoutant une musique, une chanson, laquelle était-ce ?
« De mère en fille », de Mannick.
– Si Dieu était une chanson, une musique, laquelle serait-ce ?
Toutes et aucune.
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A lire:
Actualité
Jo Akepsimas, un réformateur apaisé
Il ne porte plus cette grosse barbe brune et joyeuse, qu’il arborait sur la pochette de ses 33 tours. Loin de la bohème des Seventies, Jo Akepsimas reçoit dans son coquet pavillon de Nanterre, dans la région parisienne, où il s’est installé il y a dix ans avec son épouse.
À 72 ans, ce géant de la chanson pour enfants et du chant liturgique qui enflamma les paroisses de France et de la francophonie n’a rangé ni son piano ni son synthétiseur. « La retraite ? Cela ne veut rien dire pour moi », sourit-il en ouvrant les portes du studio d’enregistrement qu’il a aménagé au rez-de-chaussée. C’est là que ce musicien professionnel continue d’orchestrer les disques de chanteurs chrétiens, lorsqu’il ne s’enferme pas dans son bureau à l’étage pour composer de nouvelles musiques.
Écoutez sur La-Croix.com une sélection des titres de chacun des compositeurs grâce à notre partenaire Chantons en Église .
« Ta nuit sera lumière de midi »
« Signes par millier »
La bibliothèque dans laquelle il archive ses créations recèle aujourd’hui plus d’un millier de titres, des chants religieux aux chansons profanes pour enfants… Quel chrétien n’a en tête Dans le soleil ou le brouillard , Peuple de frères , Reviendra-t-il marcher sur nos chemins ? ou encore Laisserons-nous à notre table ?
Critiques
Cette œuvre abondante, produite par les studios SM, aura fait de lui l’un des symboles de la créativité liturgique foisonnante des années 1970-1980 et, revers de la médaille, la cible, ces dernières années, de critiques acerbes et d’anathèmes.
Passé de mode pour certains, accusé par d’autres d’avoir désacralisé la liturgie en introduisant les rythmes du jazz dans le répertoire ou d’avoir envahi les églises de ritournelles sans substance… Sans amertume apparente, Jo Akepsimas affirme ne rien renier de son œuvre « exigeante » aux côtés de ses paroliers et compagnons de route, Didier Rimaud, Raoul Mutin, Claude Bernard et surtout Michel Scouarnec : « C’est vrai qu’il y a eu du bricolage à l’époque, des textes d’une grande pauvreté et des musiques inappropriées, mais il ne faut pas tout mettre dans le même sac ! »
Jo Akepsimas prend même sa revanche avec malice. Le voici heureux lauréat du concours lancé par le diocèse de Lyon : sa chanson Bienheureux qui te reçoit vient d’être primée pour le colloque du 50e anniversaire de Vatican II, les 14 et 15 octobre. « Ma chance fut que le jury a choisi à l’aveugle ! », s’amuse-t-il.
« Aberrations théologiques » de la « pop louange »
Si la mode est à la « pop louange » et aux cantiques des communautés nouvelles, Jo Akepsimas porte sur eux un regard sans concession. Leurs musiques forcent son admiration, mais cet ancien professeur de lettres classiques, formé à la théologie chez les jésuites, déplore « les aberrations théologiques », les « clichés » et « le langage clos qui risque d’enfermer Dieu dans des formules » .
Il vient d’ailleurs de consacrer une étude littéraire approfondie de 150 de ces textes, où il souligne l’absence de toute préoccupation pour le « monde, la justice, la pauvreté, la faim, la paix » . « Or, martèle-t-il, ces mots façonnent aussi notre foi. »
Donnant en exemple « le génie de la métaphore » de son inséparable complice, la chanteuse Mannick, il attend plus de « poésie » dans la chanson chrétienne actuelle. « La louange est à la fois diurne et nocturne, la Bible recèle des psaumes très noirs, or les cantiques actuels occultent cette part plus obscure de nos existences », dit cet homme pétri de la Bible qu’il étudie presque tous les jours.
Psychanalyse
Lui-même reconnaît avoir traversé des années de psychanalyse pour se défaire de ses propres ténèbres. « Une éducation catholique asphyxiante, une culpabilité permanente », au point que, pendant des années, cet homme qui s’est marié sur le tard a fui ses racines et n’a pu remettre les pieds en Grèce, son pays natal, qu’à l’âge de 40 ans.
« La dimension mystique de ma foi a toujours été intacte, mais il a fallu me débarrasser de représentations paralysantes et reconstruire pierre après pierre. » Aujourd’hui, lui qui pensait être jésuite prêche sa passion pour la liturgie dans des sessions en Suisse, en Belgique, en Grèce. Apaisé, « un peu plus unifié », il songe à écrire un livre sur la gratitude.
En 1967, il fait entrer le jazz à la messe
Joseph Akepsimas a quitté son Athènes natale pour entrer chez les jésuites et se passionne alors pour les écrits de Vatican II. Dans le vent de la réforme liturgique post-conciliaire, celui qui, dès l’adolescence, composait des messes en latin écrit une liturgie inédite, dans laquelle il introduit des rythmes de jazz, portés par la guitare et la batterie.
Ses premiers albums, Peuples battez des mains , en 1968, et surtout Lumière de midi , dix ans plus tard, font événement. Avec le jésuite Didier Rimaud, il compose une cinquantaine d’hymnes, cherchant « l’alliage heureux » entre un texte poétique et une musique travaillée.
CÉLINE HOYEAU
(LA CROIX 12/4/2012)
Un site: http://accrel.jimdo.com/annuaire/
A découvrir: http://www.adfmusique.net/artiste3-jo-akepsimas
Le site du diocèse de Lyon: http://lyon.catholique.fr/?Un-chant-liturgique-pour-les-50-ans-du-Concile
Une fiche presse:
Jo Akepsimasl est né à Athènes, en Grèce. Arrive en France à l’âge de 18 ans et s’y installe
définitivement. Etudes de Lettres Classiques (Sorbonne-Paris). Maîtrise de Lettres (prix
Cézanne de la Faculté d’Aix-en-Provence pour son mémoire sur Platon). Préparation
d’une thèse de Doctorat sur Platon (« La notion d’enthousiasmos chez Platon »).
Etudes de philosophie. Etudes de musique (conservatoires d’Avignon, Marseille,
Dijon). Enseigne les Lettres pendant 4 ans. A l’âge de 28 ans il décide de se consacrer
entièrement à la musique.
Déjà adolescent, il était organiste dans sa paroisse à Athènes. Passionné par la musique
liturgique (et par la théologie de la liturgie), il crée un style particulier, où l’on décèle à la
fois l’influence de la musique classique (musique chorale), celle du jazz, du blues, de la
chanson et du folklore. En 1968 paraît son premier disque : la Messe « Peuples battez
des mains ». Pour ses compositions liturgiques, (plus de 40 disques parus à ce jour),
il collabore avec des poètes de talent : Didier Rimaud, Claude Bernard, Raoul Mutin
et surtout Michel Scouarnec avec qui il a composé un large répertoire repris dans les
pays francophones et souvent traduit : allemand, suédois, italien, grec, anglais…Ils ont
également écrit un livre original à deux voix : « Des mots et des notes pour célébrer ». Un
récent sondage a révélé que les chants liturgiques le plus fréquemment utilisés dans les
paroisses de France étaient composés par Jo Akepsimas.
De 1969 à 1973 Jo fait partie du groupe CRECHE (chanson française) avec Mannick,
Gaëtan de Courrèges, Jean Humenry et Bernard Haillant.
Dès 1973 commence une étroite collaboration avec Mannick : ils créent un imposant
répertoire de plus de 300 chansons pour enfants, abondamment utilisé dans les écoles, et
plusieurs fois couronné par des premiers prix aux concours organisés par la Ville de Paris
ou par la fédération chorale « A Coeur Joie ». Ils ont également bâti un large répertoire
de chants pour la catéchèse et pour l’éveil à la foi (plus de 300), notamment la série « La
Chanson de l’Evangile », et « Comme un Câlin », qui connaissent toujours un grand
succès. Ensemble, ils ont fait de nombreuses tournées pour des récitals de chanson
française ou de chansons pour les enfants, en France, Belgique, Suisse, Canada,
Allemagne.
Jo est aussi un collaborateur assidu (comme compositeur et comme orchestrateur) dans
les disques de « variétés » de Mannick : 12 albums parus à ce jour, dont un Disque
d’or (« Paroles de Femme ») et un Grand Prix de l’Académie Charles Cros (« Paroles
d’Automne »).
Arrangeur-orchestrateur de nombreux disques (plus de 300), il orchestre aussi bien pour
grand orchestre, qu’en utilisant l’informatique musicale.
Pédagogue dans l’âme, Jo a dirigé un nombre incalculable de stages de formation, sur
des sujets autour de la Bible et de la Liturgie (cours sur les Psaumes, sur des thèmes
bibliques – chant, direction, expression orale, réflexion liturgique) en France, Belgique,
Suisse, Québec, Grèce. Egalement des stages pour les institutrices des écoles primaires
(pédagogie musicale ou bien la chanson au service de la catéchèse).
Il a enseigné à l’Institut de Pastorale à Montréal.
Homme de scène, il donne des récitals pour les enfants, ou bien pour les adultes.
Parmi ses récents disques de chants liturgiques on trouve la« Messe en Famille, en
Eglise pour les célébrations où parents et enfants sont réunis lors des « messes de
famille », ainsi qu’un CD original « Chemin de Louange » écrit avec le poète Claude
Bernard.
Jo vient de publier « Toi qui gouvernes ma vie », un disque qu’il a mûri depuis plus de 15
ans ! C’est un peu son jardin secret : chansons dans lesquelles un homme de foi livre son
cheminement spirituel, ses convictions et ses interrogations.
Avec le chant « Bienheureux qui te reçoit » (paroles de Claude Bernard), Il est le
lauréat du Concours organisé par le Diocèse de Lyon pour obtenir un chant à l’occasion
de la fête des 14-15 octobre 2012 célébrant les 50 ans de Vatican II.
– A lire, un entretien: Chanteurs en Église
Jo Akepsimas
Article publié dans la revue La Cambuse n°33 d’octobre 2010, pages 23-26. La diffusion de La Cambuse se fait par abonnement auprès de Jean-Paul Lionet (55 rue des Javaux, 38320 EYBENS, ou : Jean-Paul.Lionet@orange.fr) au prix de 10€ pour deux numéros annuels.
A écouter sur le site Bayard Musique, le CD « Toi qui gouvernes ma vie » : https://boutiquebayard.bayardweb.com/product/FKM0195#specifications
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